• Bien sûr que je regrette mon opération

    TW Viol - Violences gynécologique

    Bien sûr que je regrette mon opération. Bien sûr que je regrette toute cette violence. Cette solitude amère. Ce sentiment de désespoir, de fin de soi. Ce massacre psychologique... Et cette violence dans mon corps. Ce trauma qui restera en moi désormais toute ma vie.

    Le Dr Schoendorff qui rentre dans ma chambre sans frapper à l'hôpital alors que je ne me suis pas encore remise de ma crise d'angoisse et que je suis là chatte à l'air et les jambes écartées étendue sur le lit. Alors qu'à mon dernier rendez-vous avec lui il m’a dit que j'étais "bien" en me relookant et quand je lui ai dit "pardon" parce que je refusais de comprendre il a bafouillé. Bien sûr que je n'aurais jamais du lire toutes ces choses sur le viol pour bien vivre cette hospitalisation. Pour mieux vivre ce moment horrible où Schoendorff et moi on sait qu'il peut faire ce qu'il veut de mon corps.

     Bien sûr ça m’a renvoyé à mon viol 7 ans auparavant où je n'étais plus en mesure de pouvoir bouger pour me défendre, exactement comme dans cette situation là.

     Schoendorff a été gêné de la situation, et j'ai fait comme si de rien n'était pour faire comme si je n'avais pas peur, et puis on a parlé un peu mais tout ce que je voulais c'était qu'il se casse au plus vite et ne plus jamais le revoir de ma vie.

    Mais bien sûr que je suis contente du corps que j'ai aujourd'hui, que j'en suis fière. Que je veux séduire des hommes avec, enfin, et que je ne voudrais pour rien au monde revenir en arrière.

    Mais bien sûr que je n'ai jamais retrouvé une sexualité satisfaisante depuis cette opération et que je n'ai plus eu d'orgasmes depuis lors. 

     Enfin bien sûr qu'à chacune de mes dilatations pour garder ma profondeur vaginale je revis tout ces ptsd. Et que mon cerveau développe des délires psychotiques dont vous n'avez pas idée pour me "sauver".

     


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